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Cascade

Stop ! Une immense barrière de roche ferme la vallée. Nous pénétrons dans un autre pays. Les arbres ont disparu; de vastes plateaux couverts de landes et de prairies alpines se succèdent étage après étage.

 

Les moutons, les génisses et des chèvres se partagent le peu de nourriture disponible, près du Tsalet, aux alentours d’Econdoi, du côté de la Fâche ou sur les arêtes.

 

C’est immense et magnifiquement bordé de sommets et de crêtes. La montagne a remis ses tabliers d’éboulis, avant de retrouver les combes à neige. La rivière est devenue plus juvénile, elle aime se prélasser dans les méandres de l’Ar du Tsan et même par deux fois, tremper dans les bas-fonds marécageux. Eau de silice, eau de calcaire, elle accepte tout, elle prend tout pour grandir et en jouir. Insouciante elle se disperse, et se perd parfois, comme le faufil d’un ourlet tourné dans la verdure. Mais toujours, elle brille, au beau milieu, tel un fil d’Ariane. C’est elle qui a donné son nom au Vallon.

 

Chaque fleur a choisi son endroit préféré, pour faire de la montagne un bouquet, pour décorer le chevelu de la rivière. Le chamois siffle, puis s’élance vigoureusement vers la nuit qui monte.

 

Source: Prospectus sur la Vallon de Réchy distribué dans les offices de Tourismes de la région

Vallon Moyen

Méandres
L'Ar du Tsan
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